Joueur ceriseorange a posté un message le 12/06 00:22 sur le Forum Wonderz & QuoVerbis : Le faisan doré Auguste ANGELLIER (1848-1911). Réponds lui sur Wonderz & QuoVerbis et échange avec d'autres joueurs

Découvrez Ile au Diamant Noir
Jeu à Butin Ile au Diamant Noir
Gagnez une Enceinte Portable Ibiza 12”
Découvrir
Découvrez Arabesque - Jackpot
Jeu à Butin Arabesque - Jackpot
Gagnez une Montre Casio Ga-2100Ske-7Aer
Découvrir
Ticket à Gratter Scoop
Nombre de tickets restants :1300 / 1300
Gagnez CHF 1 700
Découvrir
Découvrez Zombie Academy
Jeu à Butin Zombie Academy
Gagnez un Ordinateur Portable Acer Aspire 5 14" Fhd Ips
Découvrir
Découvrez Legende
Jeu à Butin Legende
Gagnez
Découvrir

Sujet :  Le faisan doré Auguste ANGELLIER (1848-1911)
ceriseorange
787 
12/06/2015 00:22:52



Auguste ANGELLIER (1848-1911)


Le faisan doré

Quand le Faisan doré courtise sa femelle,
Et fait, pour l’éblouir, la roue, il étincelle
De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail.
Dressant sa huppe d’or, hérissant son camail
Couleur d’aube et zébré de rayures d’ébène,
Gonflant suri plastron rouge ardent, il se promène,
Chaque aile soulevée, en hautaines allures ;
Son plumage s’emplit de lueurs, les marbrures
De son col vert bronzé, l’ourlet d’or de ses pennes,
L’incarnat de son dos, les splendeurs incertaines
De sa queue où des grains serrés de vermillon
Sont alternés avec des traits noirs sur un fond
De riche, somptueuse et lucide améthyste,
Tout s’allume, tout luit...

... Et, sur ces yeux muants de claires pierreries
S’unissant, se brisant en des joailleries
Que sertissent le bronze et l’acier, et l’argent,
Court encore un frisson d’or mobile et changeant,
Qui naît, s’étale, fuit, se rétrécit, tressaille,
Éclate, glisse, meurt, coule, ondule, s’écaille,
S’écarte en lacis d’or, en plaques d’or s’éploie,
Palpite, s’alanguit, se disperse, poudroie,
Et d’un insaisissable et féerique réseau
Enveloppe le corps enflammé de l’oiseau.
Quand le Faisan doré courtise sa femelle,
Et fait, pour l’éblouir, la roue, il étincelle
De feux plus chatoyants qu’un oiseau de vitrail.
Dressant sa huppe d’or, hérissant son camail
Couleur d’aube et zébré de rayures d’ébène,
Gonflant suri plastron rouge ardent, il se promène,
Chaque aile soulevée, en hautaines allures ;
Son plumage s’emplit de lueurs, les marbrures
De son col vert bronzé, l’ourlet d’or de ses pennes,
L’incarnat de son dos, les splendeurs incertaines
De sa queue où des grains serrés de vermillon
Sont alternés avec des traits noirs sur un fond
De riche, somptueuse et lucide améthyste,
Tout s’allume, tout luit...

... Et, sur ces yeux muants de claires pierreries
S’unissant, se brisant en des joailleries
Que sertissent le bronze et l’acier, et l’argent,
Court encore un frisson d’or mobile et changeant,
Qui naît, s’étale, fuit, se rétrécit, tressaille,
Éclate, glisse, meurt, coule, ondule, s’écaille,
S’écarte en lacis d’or, en plaques d’or s’éploie,
Palpite, s’alanguit, se disperse, poudroie,
Et d’un insaisissable et féerique réseau
Enveloppe le corps enflammé de l’oiseau.



Logo de la marque DreamCentury
Jeux Gratuits sans obligation d'achat, Jeux Gratuits et Cadeaux
7, rue Beaujon 75008 Paris, FRANCE - Tel : +33 (0) 1 75 44 26 50
© Copyright 1999-2024 - DreamCentury Entertainment - Tous Droits Réservés